Les chaines d’approvisionnement sont perturbées et depuis quelques mois, bien que la crise sanitaire s’estompe quelque peu – en faisant tout de même attention à la reprise constatée ces quelques jours -, nous entrons dans une crise économique mineure se traduisant par la pénurie de certains composants électroniques dont ont besoin tant d’équipements, allant du téléphone portable, à l’électroménager, mais c’est surtout au niveau automobile que la tension est plus palpable.

J’intervenais sur cette thématique jeudi soir dernier en direct sur une chaîne d’information de Dubaï pour expliquer à la fois les raisons de cette crise, les conséquences mais surtout les solutions à apporter se traduisant par notamment la réindustrialisation chère à François Harari !

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J’ai rappelé que lorsque la demande est supérieure à l’offre, ce qui est le cas en ce moment, les prix tendent à augmenter de manière assez significative entraînant une pénurie mondiale de notamment de composant qui perturbe les chaînes de production. La demande croissante stimule le commerce, faisant augmenter les tarifs d’expédition jusqu’à ce que l’offre et la demande s’équilibrent.

Les raisons ? Une reprise économique qui est plus forte que prévue, une pénurie de mains d’œuvre, mais également les conséquences toujours palpables de la crise sanitaire traversée.

L’on voit notamment en matière automobile une rupture évidente des stocks mais également un délai d’attente en véhicules neufs qui est passée en moyenne de 2-3 mois avant la crise à 6-9 mois maintenant.

Une crise économique (mineure) suivrait-elle une crise sanitaire ? Il ne faut pas oublier par ailleurs que le COVID regagne du terrain dans certains pays du monde, dont la Chine qui reconfine certaines provinces entraînant une paralysie des chaînes de production.

Amazon a déclaré que l’intégralité de son bénéfice au quatrième trimestre pourrait être anéantie par une augmentation des coûts de main-d’œuvre et d’exécution.

Il faut noter que les conditions d’expédition devraient commencer à se détendre début février, « même si les perturbations pourraient durer au moins jusqu’au milieu de l’année prochaine ».

J’ai rappelé que la solution la plus solide qui vaille est la réindustrialisation les Nations qui doivent redevenir maîtresses de leurs productions en cessant de dépendre d’un pays étranger pour faire vivre leur économie. Nous avons clairement vu les conséquences dramatiques de la délocalisation à outrance de notre compétence ; lorsque la Chine ferme ses portes, c’est le monde entier qui se retrouve sous l’eau.

Les habitudes de consommation doivent également tendrent vers une conservation des biens, à condition bien entendu que leur manufacture soit réalisée en ce sens.

Il conviendra par ailleurs de maîtriser la propagation du COVID-19, en pérennisant les mesures nécessaires à son éradication, tout en cessant de tomber dans les fausses bonnes idées de l’an dernier.

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