




Mardi 29 mars 2022 j’étais de nouveau l’invité pour la chaine d’information de Dubaï nommée Now.Asharq afin d’évoquer la fluctuation des prix de l’énergie sous fond de guerre en Ukraine.
Lors de cette émission, j’ai pu évoquer que les accords éventuels prononcés en Turquie ces derniers jours ont eu des répercutions positives : -5% sur le prix du baril de pétrole déscendant à 116 dollars pour le Brent – même s’il reste toutefois élevé mais moins important que son record en 2008 à 147 dollars – mais également une hausse des marchés financiers en clôture.
Il a été question de rappeler que l’Opep+ (qui réunit les treize membres de l’Opep dont Arabie saoudite et dix autres pays exportateurs dont la Russie, Azerbaïdjan) et se veut apolitique. Lorsque l’occident demande à augmenter la production l’OPEP refuse d’aller au-delà de l’augmentation décidée avec les dix autres
pays producteurs, menés par Moscou.
+ 30 % facture énergétique en 2022
J’ai évoqué que pour se soustraire à la dépendance allemande sur la demande de gaz russe, l’Etat fédéral germanique souhaite devenir indépendant d’ici l’horizon 2024, ce qui semble toutefois difficilement réalisable même si le pays à baissé à 40 % les importation en 2022.
Enfin et pour rappel voici quelques chiffres :
Exportateurs pétrole (en 2019) :
1 – États-Unis (746 millions de tonnes par an),
2 – Russie (568 millions de tonnes par an)
3 – Arabie Saoudite (556 millions de tonnes par an)
…6 – Chine (275millions de tonnes par an)
Exportateurs gaz (en 2019) :
1 – États-Unis (production de 687 milliards de m3 par an)
2 – Russie (production de 604 milliards de m3 par an)
3 – Canada – loin derrière – (production de 154 milliards de m3 par an)
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