
Tout est fait pour mettre en opposition la vie urbaine à la vie rurale. Les premiers voulant souvent imposer leurs points de vue aux seconds, et lorsque nous parlons de véhicules, la véhémence s’amplifie !
Certains groupuscules se qualifiant d’écologiques qui en réalité ne le sont pas, souhaitent voir un monde absent de tout véhicule terrestre à moteur individuel qu’il soit d’ailleurs thermique ou électrique.
Fini l’usage individuel des moyens de transports, et prédominance du collectif. Néanmoins dans ces pensées utopistes, beaucoup d’arguments faussés sont mis en avant.
Tout d’abord un véhicule n’est pas nocif pour la population mais au contraire il lui a permis de bénéficier de meilleures conditions de vie (pas de dépendance vis-à-vis des transports publics parfois contraignants, accessibilité à de nombreux services mais également à des destinations diverses, sans oublier le bénéfice d’habitations plus spacieuses par exemple).
Si dans les grandes villes l’usage du véhicule personnel est plus contraignant que les transports en commun cela n’est pas une vérité pour nos campagnes. Dans ces vastes étendus de prairies, de forêts, la voiture ne provoque pas véritablement de nuisance sonore (contrairement à une ruelle étroite d’un centre-ville où pléthores de conducteurs se retrouveraient). De plus, la faible proposition de ces fameux transports en commun ne touche que trop peu de petites villes, quant aux villages n’en parlons même pas.
Quant à l’usage du vélo, s’il est bon en effet pour la santé, il devient moins compétitif au-delà de 5 à 10km.
Par ailleurs, les personnes dites vulnérables auront toujours besoin d’un accompagnant pour leurs sorties quotidiennes, difficile dans ces cas-là d’exclure l’usage du véhicule individuel.
Une fois encore les gens de la ville veulent donner des leçons aux gens de la campagne alors que les seconds sont bien plus tributaires que les premiers sur beaucoup d’aspects :
- Du lieu d’habitation vers le lieu de travail, le véhicule est nécessaire,
- Pour consommer les denrées indispensables à leur subsistance, le véhicule est nécessaire,
- Pour se déplacer dans les centres de soin, chez le médecin, le véhicule est nécessaire,
- Pour pallier à toute urgence, le véhicule est nécessaire.
Voici une liste totalement non-exhaustive du besoin réel de posséder un véhicule individuel pour des millions de Français.
Le problème n’est pas l’usage du véhicule mais ses caractéristiques et surtout l’accessibilité des nouveaux modèles moins polluants qui sont vendus à sommes bien trop élevées face aux capacités financières de nombreux automobilistes. Quant aux véhicules électriques nous en parlerons dans un dossier prochainement, ils polluent beaucoup plus que certains voudraient nous le faire croire.
A bon entendeur.
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