Dimanche 23 janvier 2022, j’étais l’invité de la chaîne d’informations now.asharq de Dubaï pour évoquer en quelques minutes les négociations entamées par l’Union européenne avec ses partenaires énergétiques concernant le pompage de plus de gaz vers le vieux continent. En effet, l’Algérie est considérée comme l’un des partenaires les plus importants.

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Lors de cet entretien où j’étais accompagné en duplex par le professeur Ahmed Tartal (expert en affaires économiques et géopolitiques), j’ai pu évoquer la récente décision de la Commission Européenne qui a annoncé le 31/12/2021 que le gaz et le nucléaire font partie des énergies dites durables et entrent donc dans la taxonomie verte, ces énergies pourront bénéficier d’investissement massifs. Pour rappel, le gaz étant considéré comme énergie de transition.

Par ailleurs, la fermeture du gazoduc Maghreb-Europe (GME) reliant l’Algérie à l’Espagne via le Maroc a contraint l’Algérie à se concentrer sur le Medgaz pour continuer à approvisionner l’Espagne en gaz. Les deux pays ont d’ailleurs engagé des travaux d’extension du Medgaz pour renforcer sa capacité qui devrait passer de 8 à 10 millions de mètres cubes par an.

La crise gazière en Europe constitue une bénédiction énergétique pour l’Algérie qui demeure un « partenaire stratégique et énergétique garanti »

J’ai rappelé que l’Europe ne produit pas de pétrole et presque pas de gaz, elle dépend donc du reste du monde pour sa consommation d’énergie ; 60,7 % de sa consommation énergétique son satisfaits par l’importation.

En effets, ses principaux fournisseurs sont

  • la Russie (41 % de gaz importé en 2019) – Projet NordStream 2 en collaboration avec l’Allemagne qui souhaite approvisionner l’Europe,
  • la Norvège (16,2 %),
  • en troisième position viennent l’Algérie, le Qatar, le Nigeria et les États-Unis.

Enfin, l’Algérie s’est déclarée prête à répondre à toute demande supplémentaire de gaz pour ses clients européens. les exportations algériennes de pétrole et de gaz on enregistré un important rebond, s’élevant à 24 milliards de dollars au cours les 10 premiers mois de l’année 2021, soit une augmentation de 62% par rapport à le même période de l’an dernier, selon les chiffres de ministre de l’énergie.

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